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Registre de baptistère, 1684

© Cg06, AD Alpes-Maritimes

Dans le comté de Nice, sous l'Ancien Régime, aux termes des édits des ducs Emmanuel-Philibert (1582) et Victor-Amédée Ier (1633), les curés enregistraient les actes, mais ils ne le faisaient qu'en un seul exemplaire qui restait à la paroisse. En 1860, lors de la réunion à la France, cet exemplaire unique n'a pas été remis à la mairie, il est resté en principe à la paroisse ou a été déposé aux archives diocésaines. C'est ainsi que pour la ville de Nice, les registres paroissiaux sont conservés aux archives diocésaines. Ceux de la cathédrale Sainte-Réparate sont même encore conservés à la paroisse.

Pour faciliter l'accès à ces documents non déposés aux archives départementales et leur assurer une large diffusion, il convient de numériser les microfilms correspondants conservés aux archives départementales.

Par ailleurs la plus grande ville du département était composée avant la Révolution française de cinq paroisses : Sainte-Réparate, le château, Saint-Martin-Saint-Augustin, Saint-Jacques et Sainte-Hélène. La numérisation des microfilms a donc également pour but de rendre la recherche plus aisée, étant donné le nombre de registres à compulser pour retrouver un acte à une date donnée lorsque la paroisse est inconnue.

Enfin, source première pour les généalogistes, les registres paroissiaux sont nécessaires à toutes recherches en histoire sociale et en démographie historique. Ils sont également précieux pour illustrer la biographie de personnages plus ou moins célèbres nés à Nice, comme par exemple André Masséna, né à Nice en 1756, ou encore Carle Van Loo, baptisé à la cathédrale Sainte-Réparate le 15 février 1705.

État du projet

Fonds numérisé

Année de dépôt du projet

2002

Année de fin du projet

2004

Modalité d'accès

• Consultation locale du fonds numérisé

Financement

Collectivité territoriale